« A l’EDGAAP, ça commence à 15 mois et ça n’arrête pas »
C’est ainsi que le président de l’EDGAAP, Enguerran NEVEU, définit la moyenne d’âge des 625 adhérents du club. « Dès la petite enfance, accompagnés de leurs parents, nous proposons des cours d’accompagnement à la mobilité, à la coordination et autres. Le plus important de l’effectif se situe chez les jeunes jusqu’à 17/19 ans, âge où les études supérieures les éloignent de la région ».
Des jeunes qui, pour 90%, sont des filles. « On a 8 entraineurs qui sont dédiés à cette discipline de gymnastique artistique, dont un spécifiquement pour les garçons, justifie le président. On espère que ça va pouvoir se développer de plus en plus. C’est une volonté de développer ces activités sportives pour tout le monde et pour le plus grand public au sein du club. On est encore sur d’autres projets de développement qu’on mettra en œuvre par la suite ».
Les adultes ne sont pas en reste puisqu’un cours leur est dédié spécifiquement le mercredi soir. Ca permet à chacun d’entretenir une bonne cohésion sociale. Il y en a même qui viennent en solitaire. « On a les autonomes, explique Enguerran, des habitués qui viennent s’entrainer seul, des anciens gymnastes en général. Ils viennent pour s’entretenir. Pour avoir une cohésion sociale ».
« De vraies difficultés dans le recrutement des cadres »
C’est un des soucis majeurs que relève Marc Batisse, Président départemental de Gym de Haute-Savoie. « On a besoin de beaucoup d’encadrement, mais les conditions d’accueil en 74 sont extrêmement difficiles, surtout à cause des prix des logements. C’est un constat qui est fait dans les 14 clubs actifs du département ». Les éducateurs sportifs, ne font pas tout, il faut aussi du bénévolat pour organiser de telles manifestations. Mais pourquoi avoir choisi Publier, à l’extrémité du département, pour organiser cette manifestation ? « Aujourd’hui, affirme Marc Batisse, c’est la plus grosse compétition du département. Les structures dans notre département capables d’accueillir ce genre de compétition sont rares… ».
Pas d’accalmie à l’horizon puisque les clubs ont déjà retrouvé les effectifs d’avant COVID et la plupart refusent du monde.