C’était la soirée à ne pas manquer pour les amateurs de musique. Le chœur FM’AIRS était invité à se produire pour la première partie du concert de la Voix du Léman.
Deux années que les fans de la Voix du Léman attendaient son retour sur scène… C’est chose faite, et avec brio, tant pour les yeux que les oreilles !
Ce samedi 18 décembre, la Voix du Léman invitait ce chœur exceptionnel venu d’Annecy pour ouvrir ce concert tant attendu. Ils n’étaient pas nombreux sur scène mais suffisamment pour nous éblouir de leur qualité musicale. Si la mélodie était parfaitement assurée, la décontraction l’était tout autant pour que le public puisse se sentir emporté sur scène avec ces 7 choristes. Netteté dans la diction, qualité dans les voix, font de ce chœur mené par Maryvonne un ensemble qui ne laisse personne indifférent.
Dès la puissance des premières notes, on a senti que cette deuxième partie de soirée serait aussi éclatante que la première. Que ce soit avec des airs populaires de Jean-Jacques Goldman et les restos du cœur, de Leonard Cohen – Hallelujah – ou des musiques plus classiques, tel le vol du bourdon de Nikolaï Rimski-Korsakov majestueusement interprété au saxophone par Charly, le fils du chef ou cette fabuleuse composition d’airs Irlandais qui mit à contribution chaque pupitre de l’orchestre, la soirée fut dense en émotion.
Que de travail accompli durant ces deux années COVID ! Au vu du résultat, on est convaincu qu’Il n’y a pas eu de relâchement, bien au contraire. Surtout quand on connaît la mentalité du chef d’orchestre, Christian Martin-Cocher, qui se donne toujours à fond dans ce qui le passionne depuis des années. Cette rigueur, ce travail d’approfondissement qu’il s’impose à lui-même, il l’impose aussi à ses musiciens jusqu’à l’obtention, ou son approche, du résultat attendu. Un travail qui a dû en porter plus d’un à la limite du découragement, mais quel plaisir pour le public d’écouter un tel concert et de voir dans le regard de chaque musicien le bonheur d’avoir atteint cette communion musicale pour laquelle tous ont tant travaillé.