Non Nobis se produira en concert à l’église de Perrignier dimanche 12 décembre à 17h30.
Jeudi 2 décembre, les 16 chanteurs de « l’ensemble vocal du Chablais Non Nobis » avaient rendez-vous à la salle des Châtaigniers avec le « quatuor trompettes » franco-suisse formé par trois instrumentistes chablaisiens et un fribourgeois, pour la première des deux répétitions en commun, en vue de leur 175è concert. Il aura lieu en l’église de Perrignier, au profit du Sou des écoles, dimanche 12 décembre prochain.
C’est avec une grande joie que le chœur d’hommes a répondu à l’invitation du comité des fêtes de Perrignier, Festi 2000, après deux ans sans concert. Une reprise tout en émotion pour cet ensemble dont les voix vibrent à l’unisson depuis 1992 à travers le Chablais et au-delà, lors de cérémonies officielles (à Publier), d’événements caritatifs ou culturels ou à la demande d’associations, et parfois dans des salles aussi prestigieuses que le Victoria Hall à Genève…
Michel BONNASSIES, auteur-compositeur, harmonisateur et lui-même chanteur Non Nobissien il y a 25 ans, est aujourd’hui chef de cette formation unique en Chablais. « la particularité de ce chœur, outre d’être uniquement masculin, réside dans le bon équilibre des 16 voix qui le composent, des basses aux contre-ténors. Grâce à cette qualité de voix, le chœur peut accéder à des pièces musicales plus ardues » spécifie Michel. Et les chanteurs, très jeunes d’esprit (la moyenne d’âge est de 60 ans), sont toujours heureux de répondre aux exigences de leur chef, dans une ambiance aussi studieuse que chaleureuse et amicale.
N’oubliant jamais que leur principale motivation est de partager leur plaisir avec le public, initié ou profane, le répertoire reste accessible à tout le monde.
Dimanche, le concert promet d’être très « coloré ». Il offrira une très large palette allant du classique au sacré, du latin à des créations contemporaines, du sacré au gospel, du chant traditionnel à la variété, du médiéval au jazz, avec une alternance chant/trompettes. En point d’orgue, les deux formations se feront écho dans deux pièces du XVIè siècle, dont le grand final. De quoi faire vibrer le public et pourquoi pas, susciter des vocations…